While waiting for novelty I recycle old things.
While waiting for deep sleep I try to forget nightmares.
The weather is grey so I listen to blues tunes and I don't think about my ruined photo prints,
I listen to country music so that I can concentrate on properly contrasted black & white.
En attendant du neuf je recycle du vieux,
En attendant le sommeil profond j'essaie d'oublier les cauchemars.
Le temps est gris alors j'écoute du blues en ne pensant plus à mes photos mal tirées,
j'écoute de la country pour me concentrer sur un noir et blanc correctement contrasté.
Les gens m'ennuient.
Même ces mots, "les gens", m'ennuient.
Alors disons les "Autres".
Tout ce qui compte c'est mon cocon, parce que j'ai compris qu'il ne fallait penser qu'à soi,
et ne surtout, surtout pas se préoccuper de l'avis des "Autres".
C'est important.
Les gens m'ennuient alors je me rapproche de plus en plus des choses,
c'est curieux.
Il y a 2 ans 1/2...
Il y a 2 ans 1/2 je vivais l'exact inverse, souhaitant me rapprocher des humains tout en fuyant les contraintes matérielles.
Je pensais avoir trouvé une liberté, la vie de bohème et d'amour et d'eau pétillante.
Libérée d'un poids insupportable, celui d'une vie qu'on m'avait dessinée.
Et puis les CIM-10 F32 sont passés par là, m'en ont bien mis plein la tronche.
Et l'abandon, la trahison, l'auto-flagellation, ces conneries.
Les je-te-veux-pourquoi-tu-me-veux-pas-je-te-hais.
Les ils-me-manquent-mais-tfaçon-je-ne-les-mérite-pas.
Les cest-bien-fait-pour-ma-gueule.
Jusqu'à il y a quelques jours,
jusqu'à mon épiphanie !
C'est con, c'était le 14 février - rien à voir.
Je stalkais sur Fb - qui me jettera la pierre ? - et je me suis retrouvée sur leurs pages.
On a beau supprimer quelqu'un, s'il laisse ses photos accessibles et qu'en plus on est faible, on l'a dans
Bref, je me retrouve sur leurs pages et bien sûr m'en vais contempler leurs photos.
Bien sûr.
En m'attendant à ces picotements caractéristiques dans le creux de l'estomac.
Mais, RIEN ! Nada, que dalle, walou.
Contre toute attente, je m'en suis foutue de leur vie
Et j'ai compris - tout compris !
J'ai su qu'on pouvait être heureux quand on le décidait !
J'ai vu que les choses avaient l'importance qu'on voulait bien leur accorder,
et tous ces trucs des citations gnan-gnan que je collais partout pour me les rentrer dans le crâne.
Pour la première fois depuis probablement mes 8 ans, je me suis sentie vraiment bien !
Je me suis sentie si légère que je veux me rappeler cette sensation pour toujours.
Ha, oui, voilà, j'y arrive, c'est bon elle est sous cloche.
Je pourrai m'en servir si jamais ya rechute.
Ce qui est le cas, aujourd'hui, où les
C'est quand on croit être tranquille que son subconscient joue au plus malin.
" Alors comme ça tu crois que t'as gagné, hein ? Tu crois que c'est fini ? Mais fais gaffe, ya toujours un moment dans les films où le serial killer revient à la vie pour un dernier frisson, tu le sais pourtant... Bam ! Tes parents te cachent des trucs ? Si tu rêvais d'un mot bien glauque qu'ils te laisseraient ?!... PAF ! Un petit cauchemar sur tes anciennes meilleures amies qui se foutent de ta gueule ! Et là, morue ? Tu te sens légère, encore ?"
Ben non.
Aujourd'hui le temps est gris et mes pieds pèsent 30 kgs chacun.
Je me balade avec un petit nuage noir au-dessus de la tête, comme une emo dans un comic-strip.
Je regarde sous la cloche et la sensation piégée dessous s'évente.
J'attendrai la prochaine vague...
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